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Les boutiques physiques ne sont pas mortes et malgré l’essor d’Internet et des ventes en ligne, elles conservent une longueur d’avance aux yeux de panélistes réunis par la clcmardi.
L’un a beau diriger l’enseigne digitale de grande distribution Luxcaddy et l’autre piloter les ventes en ligne des librairies Ernster: tous s’accordent pour dire que le commerce physique conserve la plus grosse part du gâteau.
«Le consommateur recherche une expérience de shopping, du conseil, de l’humanité: ce sont les points forts sur lesquels le commerce physique doit continuer de faire des efforts», admet Jacques Lorang, CEO de Luxcaddy.lu et membre d’ECOM.lu. Son activité a été boostée par la pandémie mais non sans heurts: difficultés de répondre aux pics de demande des clients, soucis de ressources humaines et gestion des retours clients sur les réseaux sociaux ont pesé au plus fort de la crise sanitaire. L’entrepreneur estime avoir doublé son chiffre d’affaires annuel ainsi que son effectif, désormais à une quarantaine de salariés pour ce supermarché en ligne.
Du côté des librairies Ernster, les ventes en ligne représentent 7% des revenus globaux de l’enseigne en 2021, selon son responsable web Pedro Da Silva. Pionnier du commerce digital au Luxembourg, l’enseigne de librairies a réalisé sa première vente en ligne en 1997.
«L’e-commerce ne remplacera certainement pas le commerce physique, il est globalement aux alentours des 20% de parts de marché, ce qui veut dire que quatre achats sur cinq se font dans le commerce physique», observe François Honoré, CEO de l’agence de conseils stratégiques The Third Territory. Il en veut pour preuve la présence physique d’enseignes initialement digitales comme Amazon, Coolblue et même Tesla ou son challenger européen Polestar.
Photo: Marie De Decker
Aux côtés de la modératrice Marie Gales étaient réunis Pedro Da Silva (Ernster), Jacques Lorang (Luxcaddy.lu & eCOM Digital Business), Lex Delles, Stéphanie Hüls (Wordline Six Payments services) et François Honoré (The Third Territory).
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