Faut-il imposer des congés aux salariés avant l’été, pour éviter que tout le monde parte au moment de la reprise tant attendue? Contrairement à la France ou à la Belgique, les entreprises luxembourgeoises n’en ont pas spécialement envie et misent plutôt sur la négociation.Faut-il imposer des congés aux salariés avant l’été, pour éviter que tout le monde parte au moment de la reprise tant attendue? Contrairement à la France ou à la Belgique, les entreprises luxembourgeoises n’en ont pas spécialement envie et misent plutôt sur la négociation.
La pandémie et ses restrictions peuvent évidemment freiner les envies de vacances, et donc les demandes de congés. Pour beaucoup, mieux vaut attendre que les procédures de voyage se simplifient, que les restaurants rouvrent totalement… De là se profile le risque que les salariés accumulent les jours de repos encore à prendre et décident de partir en même temps. Problème en vue: c’est aussi à ce moment-là que, dans de nombreux secteurs d’activité, les employeurs auront le plus besoin de personnel.
En France, le patronat réclame que les entreprises puissent imposer les dates de huit jours de congés au moins. En Belgique, c’est aussi le cas.
Au Luxembourg également, «c’est une demande que nous avons depuis un certain temps déjà», explique François Koepp , secrétaire général de la fédération Horesca (hôtels, restaurants et cafés). Mais elle a été refusée, dit-il. Conséquence: «Nous conseillons aux patrons de parler avec leurs salariés pour qu’ils partent en congés maintenant, pendant la basse saison». Il rappelle que l’employeur peut aussi refuser les congés en raison des besoins du service. Les salariés du secteur ne pouvant normalement pas les exiger entre le 15 juin et le 15 septembre.
Mais en cas de refus, «ce sont les arrêts maladie qui arrivent», dénonce-t-il. Il compte alors sur la bonne communication entre les entreprises et leurs salariés pour trouver des compromis.
(Journaliste Mathilde Obert – Photo : Romain Gamba / Maison Moderne)
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