Consulter les articles de la clc dans la presse. Nouvelle présidente de la Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC) depuis le 31 mai dernier, Carole Muller, CEO des boulangeries Fischer, veut continuer à porter la voix des entreprises auprès du gouvernement, mais aussi créer de nouvelles fédérations.Nouvelle présidente de la Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC) depuis le 31 mai dernier, Carole Muller, CEO des boulangeries Fischer, veut continuer à porter la voix des entreprises auprès du gouvernement, mais aussi créer de nouvelles fédérations.
Vous avez été élue à l’unanimité présidente de la CLC le 31 mai par le conseil d’administration. Vous en étiez auparavant la vice-présidente, pourquoi avoir proposé votre candidature au poste de présidente?
Carole Muller . – «Il y a trois ans, Fernand Ernster (qui a donc passé le relais après huit années de présidence, et qui reste dans le bureau exécutif de la CLC en tant que vice-président, ndlr) est venu me proposer de m’engager plus au sein de la confédération, pour la moderniser et amener une nouvelle dynamique. Il m’avait vue évoluer en tant que présidente de la Fédération des jeunes dirigeants d’entreprise, donc il m’a demandé si je n’étais pas intéressée de m’investir un peu plus, et de prendre plus de responsabilités. J’ai donc été élue vice-présidente il y a deux ans, et Fernand m’avait dit que lorsque je m’en sentirai prête, il proposerait ma candidature au conseil d’administration, et ce fut le cas le 31 mai dernier et j’ai eu la chance d’être élue par le CA.
Ces deux années à la vice-présidence ont été deux années de réflexion?
«J’avais en effet besoin de temps pour comprendre comment la CLC fonctionne, pour voir dans quoi je m’engageais, parce que mon entreprise vient du secteur du commerce, mais la CLC représente le transport, les services et le commerce, et c’était important pour moi de prendre le temps de comprendre les enjeux de la confédération. Une des principales raisons pour lesquelles j’ai accepté en premier lieu, c’est que je crois vraiment qu’il faut un patronat bien représenté vis-à-vis du gouvernement pour que nous, en tant que chefs d’entreprise, puissions nous concentrer sur l’opérationnel.
Quelles sont vos priorités en tant que présidente de la CLC?
«Je veux continuer l’excellent travail mené par l’équipe précédente, que l’on soit un vrai partenaire pour nos gouvernants, pour la politique en général, pour aussi leur faire comprendre les enjeux de nos entreprises, les problématiques auxquelles nous sommes confrontés, surtout à une époque comme celle-ci où nous sortons à peine d’une crise pour entrer dans une autre. Mais est-ce que finalement on appelle cela une crise ou un monde qui change très rapidement et où il faut être très résilient? Je pense qu’aujourd’hui, une de mes priorités c’est aussi ça: accompagner nos entreprises afin qu’elles soient plus résilientes, ou en tout cas les encourager à être ouvertes aux changements, les accepter, mais surtout aussi les accompagner et en tirer le meilleur pour elles. En tant que chef d’entreprise, c’est un peu dans notre ADN de voir les challenges qu’il y a, les opportunités, de changer les risques en opportunités. Il faut être agile, mais il est certain qu’il y a des secteurs où c’est plus facile de s’adapter que dans d’autres.Une autre de mes priorités est de créer de nouvelles fédérations, car tous les secteurs ne sont pas encore représentés. La fédération du drone vient d’être créée et nous allons également créer la fédération du retail. Le but est de regrouper nos membres qui ont des intérêts communs. Et je dois apprendre à connaître nos 1.800 membres et 22 fédérations, c’est aussi une de mes priorités.
(Photo: Archives/Romain Gamba/Maison Moderne)
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