L’avenir de nombre de sociétés ne tient plus qu’à un fil. Mais l’on aurait tort de croire que tout sera résolu en ne prenant en compte que l’aspect économique des choses. A la Confédération luxembourgeoise du commerce (clc), Nicolas Henckes et ses équipes s’en sont rendu compte au fil des mois : «Dans les échanges que nous avions avec des patrons en difficulté, on finissait par plus parler moral que business.» D’où cette urgence à procurer une béquille supplémentaire pour ne pas voir flancher nombre de dirigeants.La crise a mis à rude épreuve les comptes des sociétés, mais aussi les nerfs et le moral de leurs dirigeants. C’est pour ces chefs d’entreprise au bord de la rupture qu’une helpline de soutien vient d’ouvrir.
L’avenir de nombre de sociétés ne tient plus qu’à un fil. Mais l’on aurait tort de croire que tout sera résolu en ne prenant en compte que l’aspect économique des choses. A la Confédération luxembourgeoise du commerce (clc), Nicolas Henckes et ses équipes s’en sont rendu compte au fil des mois : «Dans les échanges que nous avions avec des patrons en difficulté, on finissait par plus parler moral que business.» D’où cette urgence à procurer une béquille supplémentaire pour ne pas voir flancher nombre de dirigeants.
Le soutien en question tient désormais en un numéro de téléphone. Celui de la société Pétillances. Depuis mi-janvier, c’est vers elle que la clc mais aussi la Fédération des artisans orientent celles et ceux que la crise a mis à mal personnellement. «Pour être clair, ce n’est ni un conseil en gestion, ni une thérapie que nous allons leur donner», indique Tom Girardin, à la tête de Pétillances, qui a veillé à l’organisation de cette helpline inédite.
Pour cette ligne SOS Patrons (officiellement : «permanence psychosociale préventive pour chefs d’entreprise»), Pétillances mobilise ses assistantes sociales, psychologues, psychothérapeutes spécialisés dans l’accompagnement. «Les organismes professionnels, avec leurs juristes, leurs experts comptables sont là pour gérer les chiffres, je dirai que nous avons été appelés pour gérer les âmes.» Des esprits perturbés, usés, attaqués de toutes parts dont il convient d’entendre la détresse.
Journalist : Patrick Jacquemot – Photo : Getty Images
Lire l’article en entier en cliquant ici.