Lire l’Edito en entier en cliquant ici. Chers Membres, chers lecteurs,Chers Membres, chers lecteurs,
La situation économique de nos secteurs ne s’est guère améliorée ces derniers mois. Certains de nos secteurs parviennent à plus ou moins gérer la crise, mais la liste des secteurs en grande détresse est longue : événementiel, agences de voyages, centres de formation agréés, forains, petits commerçants… Et le gouvernement de nous faire subir la douche écossaise. Chaude avec l’annonce d’une amélioration et d’un élargissement du fonds de relance et de soutien et le lancement d’une nouvelle aide pour financer les coûts non autrement couverts. Froide avec de possibles restrictions d’ouvertures qui planent au-dessus de nous telle une épée de Damoclès et surtout l’annonce d’une hausse du salaire social minimum (SSM) très importante de 2,8%. Chaude encore avec la prolongation du chômage partiel jusque fin juin 2021. Et froide à nouveau avec le maintien d’une taxe CO2 qui n’a aucun sens hormis celui de satisfaire une idéologie aveugle et peu soucieuse d’avoir un réel impact écologique, l’impact médiatique semblant plus intéressant à poursuivre.
La hausse du SSM est d’ailleurs du même tonneau : une ineptie à vocation purement électoraliste et clientéliste. Le vrai problème du pouvoir d’achat de nos salariés rémunérés au SSM n’est pas lié à la hauteur de ce salaire, le plus haut au monde, mais au fait du coût du logement. Cette hausse de 2,8%, spectaculaire pour faire bondir les coûts des entreprises et les pousser encore plus vite vers la faillite, ne pourra pas corriger des décennies de passivité coupable des gouvernements successifs dans la question du logement. Le choix du moment de cette hausse est tout aussi déroutant, alors que le gouvernement débloque par ailleurs des crédits pour sauver ces mêmes entreprises. Où est la cohérence ? Sans compter qu’en matière de protection sociale, il est clairement fait deux poids, deux mesures entre salariés et indépendants et il est désormais grand temps de répondre aux revendications des organisations patronales en la matière.
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