« Les commerces devront redoubler d’agilité et de flexibilité »« Les commerces devront redoubler d’agilité et de flexibilité »
Après une année 2019 record –100.000 m2 de prise en occupation – portée par l’ouverture du shopping center Cloche d’Or, l’immobilier commercial a souffert de la crise en 2020 avec seulement 23.200 m2 nouvellement occupés. Pour Dimitri Collignon, Director Retail Agency JLL, il y a toutefois certaines raisons d’espérer en attendant la reprise annoncée en 2022.
Dimitri Collignon, quelle a été l’évolution des surfaces commerciales en 2020 au Luxembourg ?
Sans surprise, l’année a été difficile : avec une évolution en dents de scie, qui a obligé les commerces à revoir constamment leur organisation et le planning de leurs personnels. Après l’arrêt complet des activités commerciales, hors commerces « essentiels » au confinement, et pour clôturer une année ô combien difficile, les commerces ont pu profiter d’un petit effet de récupération d’octobre à décembre alors que leurs homologues français et belges restaient fermés.
Les centres commerciaux proches de Luxembourg Ville et les commerces de centre-ville, proches des quartiers d’affaires ont souffert toute l’année, du fait de l’absence de population active (due par exemple au télétravail) et de touristes. Les appareils commerciaux situés aux zones frontalières au Nord avec les Knauf et Massen, au sud avec Belval Plaza et à l’ouest avec les Copal ont quant à eux maintenu de bons niveaux de fréquentations, notamment grâce aux ventes d’essence, d’alcool et de tabac. Seul secteur d’activité ayant tiré profit de la crise du coronavirus, le commerce alimentaire a bénéficié de la sédentarisation des habitants et travailleurs et des restrictions vécues par le secteur horeca.
Ainsi, les enseignes alimentaires ont elles enregistré des progressions de chiffres d’affaires globalement comprise entre + 15 et +30 % par rapport à 2019. Plus généralement et augure d’espoir, nous constatons tout de même que le commerce, horeca compris continue de se développer en étant toutefois plus critique et « patient » afin de cibler des implantations plus pertinentes et moins risquées. Les commerçants relèvent ainsi leur niveau d’exigence, ce qui valorise encore plus les localisations prime.
Qu’en est-il de l’implantation des commerces dans les retail parks ?
C’est une tendance forte, car le modèle marche très bien, grâce à sa flexibilité, à ses facilités d’accès, de parking et de collecte, mais aussi à sa localisation à ciel ouvert.
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