Lire en coulisse Services en entier en cliquant ici. Petite enfance: l’état garde tous les atouts dans son jeuPetite enfance: l’état garde tous les atouts dans son jeu
Le Covid n’est pas la cause de tout, mais il amplifie généralement les problèmes dans tous les secteurs. Ainsi, la pénurie de main d’œuvre sensible dans les Services d’éducation et d’accueil (SEA), déjà endémique, s’est faite plus sensible que jamais en ce début d’année 2022. Mais ce n’est qu’un révélateur.
Depuis 2013, quand le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse a augmenté les normes de qualité et d’encadrement du secteur, les établissements conventionnés et les non-conventionnés (aussi dits «commerciaux») se disputent une couverture trop étroite… qui glisse vers les premiers, avantagés par le soutien de l’Etat. La pandémie a encore marqué cette différence: tandis que le conventionné compensait l’absentéisme grâce à du personnel en contrat à durée déterminée engagé par l’Etat, le secteur commercial devait y aller de sa poche pour embaucher des intérimaires.
Paolo Fiorucci gère les trois crèches Sim Sala Bim au Luxembourg. Il est vice-président de la Felsea, la fédération des crèches et foyers de jour, qui est reconnue comme représentante du secteur non-conventionné. Elle représente 2170 collaborateurs et 8200 places d’accueil. Alors que la population du Luxembourg augmente chaque année, et que les besoins en structures d’accueil vont de pair, la possibilité de trouver du personnel qualifié pour répondre aux normes va dans le sens opposé.
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