Téléchargez le communiqué de presse en entier en cliquant ici. Tandis que tous les secteurs font face à des flambées de prix sans précédent et que l’approvisionnement en matières premières devient de plus en plus compliqué, voire incertain à moyen terme, le gouvernement entend voter ce mercredi une panoplie de mesures « vertes », qui non seulement risquent d’accroître les problèmes actuels, mais encore n’apporteront pas de plus-value écologique réelle.Tandis que tous les secteurs font face à des flambées de prix sans précédent et que l’approvisionnement en matières premières devient de plus en plus compliqué, voire incertain à moyen terme, le gouvernement entend voter ce mercredi une panoplie de mesures « vertes », qui non seulement risquent d’accroître les problèmes actuels, mais encore n’apporteront pas de plus-value écologique réelle.
Tout d’abord et contrairement aux itératives annonces du Ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable, le secteur n’a pas été consulté en amont du dépôt des projets de loi, visant la transposition des directives 2018/851 et 2018/852, et portant sur les déchetsa , les emballages et déchets d’emballagesb et la réduction de l’incidence de certains produits en plastiquec . Certes, des discussions ont bien eu lieu après le dépôt et nous saluons aussi le fait que des amendements y ont été apportés ; ils ont toutefois été mineurs et nos doléances principales demeurent. Nous tenons également à souligner que nous avons donné notre aval à une très grande partie des mesures proposées, notamment celles portant sur la réduction des sacs plastiques, la création de 150 points de reprise d’emballages dans les supermarchés de plus de 400m2, la réduction des emballages pour la vente « au comptoir » et l’interdiction de la distribution d’imprimés publicitaires dits « toutes-boîtes ».
Loin de nous l’idée de s’opposer au principe de réduction du plastique et des emballages ou de refuser de contribuer à un recyclage plus efficace et écologique, bien au contraire : les aspects écologiques font partie intégrante de la stratégie de la grande distribution depuis des années. Même si nous soutenons les grands principes des directives précitées, nous devons cependant réitérer que les textes proposés dépassent largement le cadre européen et ne contribuent pas nécessairement à un meilleur bilan écologique.
Ainsi, la clc et la FLAD n’ont cessé depuis ces derniers 20 mois de présenter leurs arguments sur base d’études, de chiffres concrets et de proposer des mesures en vue d’apporter des solutions viables avec un impact positif sur l’environnement. Or, contrairement aux arguments chiffrés du secteur de la grande distribution, les projets de loi en question font fi d’études ou de chiffres. Certaines dispositions des projets de loi se basent sur des projets « pilotes » qui perdurent depuis douze ans, ceci sans avoir été évalués une seule fois par le ministère de tutelle, d’autres, ont simplement été copiées partiellement de lois appliquées dans des marchés non comparables. Le résultat est une panoplie de mesures incohérentes qui dépassent non seulement largement le cadre européen, mais qui ne sont nullement adaptées à l’écosystème luxembourgeois.
a Projet de loi modifiant la loi modifiée du 21 mars 2012 relative aux déchets
b Projet de loi modifiant la loi du 21 mars 2017 relative aux emballages et aux déchets d’emballages
c Projet de loi relative à la réduction de l’incidence de certains produits en plastique sur l’environnement
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